samedi 29 septembre 2007

Spot the difference - Part 1

Cette semaine, je me suis ébouillantée pour la énième fois en nettoyant ma salle de bains. A l’ère de l’Internet haut débit et de l’écran plat, les foyers britanniques ne sont pas encore passés au robinet mélangeur. En tout cas pas dans mes 6 dernières maisons. Alors on continue à jongler entre les robinets d’eau froide et chaude, se geler une main et s’ébouillanter l’autre … Je suppose que c’est un geste inné pour les sujets de Sa Majesté mais moi, je m’y fais pas. Du coup, ça m’a fait réfléchir à toutes les petites différences du quotidien entre la France et la Grande Bretagne. Première partie aujourd’hui avec les différences dans la maison.


- Les maisons britanniques n’ont pas de volets. C’est génial pour les curieuses comme moi qui adorent épier la déco des voisins!






- Et pas de boite à lettres non plus, juste une fente dans la porte (pas pratique pour les colis, je suis toujours fourrée à mon dépôt Royal Mail). Et ce, même dans les immeubles. Les facteurs se paient donc tous les escaliers, il faut être sportif pour travailler chez Royal Mail !




- Les compteurs de gaz et d’électricité sont à l’intérieur, au lieu d’être dehors, dans le couloir ou à la cave. Du coup, on reçoit des visites de la compagnie de gaz ou d’électricité régulièrement. Généralement le samedi matin quand on fait la grasse matinée …



- Et en Ecosse, on n’a pas de compteur d’eau (et pas de facture !). On paie une somme forfaitaire incluse dans nos impôts locaux. Ca n’incite pas à l’économie malheureusement.

- Bien évidemment les prises électriques ne sont pas les mêmes, mais elles sont équipées d’interrupteurs, par mesure de sécurité. Combien de fois me suis-je réveillée le matin croyant avoir chargé mon portable …




- Je n’ai jamais mis les pieds dans une maison britannique qui n’avait pas son electric kettle. Je n’avais jamais vu ça avant d’habiter en Angleterre (c'était il y a 7 ans, je précise!). Ca me manquait tellement pendant mes vacances en France que j’en ai achetée une pour ma maman ! Mais ca c’est bien exporté et c’est de plus en plus commun en France aussi.




- Les toilettes sont la plupart du temps dans la salle de bains mais rarement séparés. Ca crée bien des tensions le matin, surtout quand on vit en colloc’…



- Toutes les salles de bains sont équipées de douches électriques mais jamais de prises électriques (c’est la loi !). En France c’est l’inverse – prises mais pas de douches électriques. Claude François serait peut être encore parmi nous.



- Ici, le papier toilette est généralement blanc et non pas le classique rose pale. Enfin pour les nostalgiques, on trouve quand même du rose pale si on veut ! Mais j’ai remarqué qu’en France aussi, le rose fait la place au blanc petit à petit. J’ai jamais bien compris pourquoi rose de toute façon ?





- Les fenêtres ne peuvent pas s’ouvrir « en grand » comme en France, en général elles basculent ou coulissent. Dans le pire des cas, il n’y a qu’un petit battant en haut de la fenêtre qui bascule. Par contre j’adore les classiques bay window qui laissent rentrer tellement de lumière !






- Et enfin, les oreillers sont rectangulaires. Ca me cause bien des soucis quand on m’offre des parures de lits françaises. En revanche, les torchons sont carrés.








Voilà c'est tout pour aujourd'hui! Mais c'est un work in progress ce billet alors j'en rajouterai peut être...



Edit - Comme me l'a fait remarquer Pascale, j'ai oublié une différence de taille: la chasse d'eau des toilettes! En France, on tire ou pousse le petit bouchon sur le réservoir ou dans de nombreux bars et restaurants, la corde ... Mais ici, le reservoir est équippé d'une "poignée" qu'il faut soit pousser vers le bas, soit tirer vers le haut, et très souvent souvent pomper, pomper comme une malheureuse pour que le réservoir daigne enfin se vider!

vendredi 28 septembre 2007

Langue bleue et vache folle


Ces derniers temps, on a recommencé à parler de la fièvre aphteuse de notre coté de la Manche, avec quelques cas recensés au mois d’août et il y a une dizaine de jours.

Evidemment, c’est une grande source d’inquiétude pour les fermiers et éleveurs. Mais moi je ne peux pas m’empêcher de sourire lorsque l’on parle de cette maladie : foot and mouth disease - la maladie de la bouche et du pied … Franchement ça fait pas sérieux ! Fièvre aphteuse, c’est plus inquiétant, on sait pas trop quels sont les symptômes, ça fait plus scientifique et professionnel. Et puis je me suis rendue compte que de nombreuses maladies animales portent également des noms très imagés : blue tongue disease (également d’actualité – moi ca me rappelle une certaine soirée ou j’avais un peu forcé sur le curaçao…), blackleg disease, milk fever ou foot rot. En français, toutes ces maladies ont des noms bien professionnels : fièvre catarrhale du mouton, charbon symptomatique, hypocalcémie et pododermite ! (ca se voit que j’ai eu un copain véto ?) Je crois que je préfère les versions anglaises, au moins on voit bien quel est le problème ! A quand la maladie du nez qui coule ou des boutons qui grattent ?


Enfin ma préférée de tous les temps, c’est quand même la mad cow disease – la maladie de la vache folle – elle était tellement bien celle là que même les français l’ont adoptée. C’est sûr que c’est plus facile que encéphalopathie spongiforme bovine …

jeudi 20 septembre 2007

Scotland's Great Inventors



Les Ecossais sont parfois considérés par certains comme les cousins un peu rustres et simplets du Royaume Uni : des mangeurs de haggis imbibés de whisky…

Mais détrompez vous, au fil des générations, l’Ecosse a produit grand nombre d’hommes politiques, économistes, scientifiques, artistes et inventeurs en tout genre ! Et cette semaine, le quotidien, The Scotman célèbre les inventeurs écossais qui ont révolutionné le monde moderne : la télévision, le téléphone, la machine à vapeur, les lois de l’électromagnétisme, les pneumatiques, les distributeurs automatiques, la pénicilline, le radar, Dolly, etc. Mais surtout l’imperméable, merci Mr Macintosh !!!. Vous pouvez voir la liste complète ici - enfin le « top 15 » choisi par The Scotman. Pour une liste plus exhaustive, je vous conseille l’article de Wikipédia. Et vous pouvez même voter pour votre inventeur préféré

Photo: Dolly et Ian Wilmut, directeur de l’équipe de recherche qui a donné le jour à Dolly.

samedi 15 septembre 2007

Glasgow Open Days - 15 and 16 September 07

I almost forgot to mention: the Glasgow Building Preservation Trust is having its 18th annual open days this weekend. You can go and see many buildings which are not normally open to the public or for which you need to pay an entrance fee. For example, the superb Barony Hall at the University of Strathclyde, Glasgow Central Mosque or the much praised House for an Art Lover. They also organise many tours and walks all around Glasgow. The full programme is available here.

Photo: Pollok House, à Pollok Country Park, ouvert ce weekend.

Spring cleaning ... in september!

I'm tidy, I can't help it. I like order, neat rows, straight piles and lists. My books are shelved according to subject, my CDs and DVDs in alphabetical order, my clothes are organised by color. In Friends, I would have been Monica. Some people find it disturbing or unnerving, I have been called obsessive, control freak, anal retentive and worse. Call me what you want, but I like to be able to find things when I need them.

It was inevitable then that this blog was going to receive the Pépette's treatment one day.
As you know, I have been wondering recently which language to use when writing this blog and I will probably continue using both french and english. This is far too much disorder for me! I have therefore decided to organise my posts in categories for the purpose of clarity.
So don't be surprised if you see some old posts popping up in your RSS feeds in the next few days, I'm busy labelling and decluttering. Having such a great time!

vendredi 14 septembre 2007

Molière ou Shakespeare ?



Depuis quelques semaines, j’alterne sans véritable logique entre le français et l’anglais. Ca ne peut pas continuer comme ça !


Lorsque j’ai créé ce blog il y a bientôt 8 mois, j’ai décidé de l’écrire en français. Parce que c’est ma langue natale bien sûr, parce que je pensais être plus à l’aise écrivant en français, et surtout pour raison thérapeutique, parce que ca me permettait de travailler ce français que je perds peu a peu. Je sais que c’est dur à croire, ma langue natale et maternelle, c’est comme le vélo, ca ne devrait pas s’oublier … ! Mais langue maternelle ou pas, le manque de pratique se fait sentir peu à peu. Et ça fait un peu peur quand même. Combien de fois au téléphone dois-je réfléchir avant d’ouvrir la bouche, parce que ce que je veux dire ne me vient qu’en anglais ? Et combien de fois me suis faite reprendre ou gronder pour mes adaptations libres d’expressions anglaises, mes fautes de grammaire et mes barbarismes de langue. Certains de mes lecteurs ici m’ont d’ailleurs surpris en flagrant délit, malmenant cette belle langue qu’est le français. Mais que l’expat’ qui n’a jamais dit « ça fait du sens » me jette la première pierre !
Ma vie ici est en anglais à 99%. Je connais bien des français, mais quand on se voit, on est généralement avec des écossais ou mon Petit Chimiste et on parle anglais. Et quand on parle français, on le parle mal puisqu’on est bien sûr tous dans le même bateau. On trouve que ce film c’est un peu cheesy, que ce quartier c’est vraiment trop dodgy et on se fait du souci pour notre carbon footprint en sirotant une bonne pint… A la maison comme au boulot, à la ville comme au jardin, à la télé comme dans ma bibliothèque, éveillée ou endormie, partout, c’est english english english (enfin scottish mais ça c’est un autre problème)! Même ma maman parle anglais dans mes rêves. C’est peu étonnant alors que la version française de mon petit cerveau se rouille… C’est certainement pourquoi de plus en plus, et sans toujours m’en rendre compte, j’ai commencé à écrire mes billets en anglais. Paradoxalement, ça me vient souvent plus naturellement. Mais je dis halte. Ca ne va plus du tout cette schizophrénie linguistique !

Alors que faire ?

Ecrire en français me demande souvent un plus gros effort mais j’ai grand besoin de dérouiller mes méninges.
Ecrire en anglais serait plus facile et soyons honnête, me permettrait d’avoir plus de lecteurs (après tout, j’écris aussi pour être lue). Mais j’aurais l’impression de rejeter une partie de mon identité.
Il existe bien une solution, celle adoptée par Pascale : les billets bilingues, mais c’est un sacré travail !

Réponses sur carte postale. Ou dans la boîte à commentaires !

mercredi 12 septembre 2007

France 0 - Scotland 1

Un-believe-able.

Work is going to be hell tomorrow. I can already hear the singing and picture the scarves and saltires over my desk! Can't even pull a sickie, I've got a presentation to give in the afternoon.

Och well ... Well done Scotland!

It's not easy being French in Scotland today

My apologies to non sport fans but the talk of the day in Glasgow for the past few days has been the football Euro 2008 qualifier in Paris tonight, in which Scotland will meet France. France is currently top of the group, closely followed by Scotland, just a point behind. A win for Scotland tonight would make them top of the group and send the nation absolutely crazy!

France will certainly want to seek revenge after losing at Hampden Park in October last year. But Scotland is a clever and dangerous team with some very good players. And most of all they have soul and passion and such a strong desire to win that they can accomplish miracles!

I’m sure the Scottish fans – the Tartan Army - must have descended en masse on Paris in a flurry of kilts and bagpipes. Knowing their good spirit and how much they enjoy a good time, I bet the atmosphere tonight will be fantastic!

In the meantime, I’m taking a lot of stick at work from my pure blood Scottish colleagues and having to listen to Flower of Scotland (the unofficial national anthem) on a loop! To be honest, whichever way it goes tonight, I’m not sure I’ll want to show up tomorrow morning!

lundi 10 septembre 2007

Cauterets

Quand nous étions petites, ma soeur et moi avions beaucoup de problèmes oto-rhino: otites, angines, rhinites allergiques ... Notre ORL, le bon Dr Rouquerol, nous prescrivait chaque été une cure de 3 semaines à Cauterets, une station thermale et station de sports d'hiver des Pyrénées, réputée pour ses sources d'eaux chaudes soufrées. Ma famille n'avait pas beaucoup d'argent et nous n'avions pas les moyens de partir en vacances; ces 3 semaines de cure furent donc pendant longtemps nos seules et uniques vacances ... Notre dernière cure remontait à 1990 et depuis, je n'étais pas retournée à Cauterets. C'est maintenant chose faite et cette jolie petite ville est restée fidèle à mes souvenirs d'enfance ...


Cauterets s'étire dans une étroite vallée







Pas de station thermale sans son casino!

Ou sa gare, maintenant classée monument historique.




Les élégantes façades très XIX ème, l'age d'or du thermalisme ...



J'ai bien entendu fait un "pélerinage" aux thermes du Rocher où nous recevions nos traitements tous les matins. L'odeur de soufre qui flottait dans l'air a ravivé en moi les souvenirs de ces belles vacances de mon enfance... Quant au Petit Chimiste, l'odeur d'oeuf pourri n'a évoqué que de longues journées au labo!



Et bien sûr, je ne pouvais pas retourner à Cauterets sans savourer leurs délicieux berlingots et une tourte sucrée, spécialité locale qui ressemble à un muffin géant! Ici une tourte à la framboise mais il y en a pour tout les gouts, myrtilles, mures, groseilles, chocolat, etc.




vendredi 7 septembre 2007

L'Ariège en photos


Montferrier en Ariège , le village homonyme de mon chez moi en France: Montferrier sur Lez dans l'Hérault. Pour la petite histoire, les habitants de Montferrier sont les Ferrimontain(e)s mais dans l'Hérault, nous sommes des Montferrierain(e)s.






Le château cathare de Montségur perché à 1200m d'altitude



... et la vue d'en haut, une sacré montée!




Les contreforts des Pyrénées dans les nuages!




La ville de Foix et son château (XII ème siècle), un haut-lieu cathare



Notre Dame de Tramesaygues dans le village d'Audressein, sur le Chemin du Piedmont (un intinéraire secondaire du pélerinage de Compostelle)

Les fresques du porche de l'Eglise sont remarquables.



Le village d'Audressein, au confluent du Lez et de la Bouignane


Pour de plus belles photos de l'Ariège, je vous recommande ce site.

A bientôt pour nos aventures pyrénéennes.