mercredi 31 octobre 2007

Halloween

There’s always a lot of controversy around Halloween… How should it really be celebrated, how annoying is it that American traditions are taking over the Celtic traditions, should Jack O'Lantern pumpkin really be banned and why on earth are big greedy companies still trying to introduce this long standing tradition in countries where it doesn’t mean anything?



All I know is that the Halloween we celebrate these days has its origins in the ancient Gaelic festival known as Samhain. The Festival of Samhain was a celebration of the end of the harvest season, and is sometimes (wrongly) regarded as the Celtic New Year. Irish and Scottish immigrants then introduced their own versions of the tradition in North America. So I guess that's ok to celebrate Halloween on both sides of the pond but each country should stick to its own particular traditions... If you want to know everything about Halloween, Wikipedia will tell you everything there is to know here.

In Scotland, one of the biggest Halloween traditions involve children going door to door guising – children dress up, often in spooky or scary outfits and they have to offer some kind of entertainment in return for a gift or treat – singing, telling a poem or a joke … They’re not supposed to trick you as in the American “trick or treat” but I guess it depends where you live and how many neds come knocking at your door!


The American carved pumpkin is often replaced by turnips. Not a big surprise. From experience I can tell you that turnips are A LOT easier to grow in Scotland than pumpkins! In my student days in England I did actually carve a turnip once instead of a pumpkin because the shop was out of the orange stuff but I had no idea at the time I was actually following a Scottish tradition!





And one of the biggest Halloween parties game is Dooking fur aiples (bobbing for apples in Queen English) where you have to bite apples floating in a bucket of water - pretty messy! Le Petit Chimiste was having a dookin’ competition at work today so we generously donated 20 of our apples – only a fraction of the harvest but every little helps as I’m totally getting sick of the sight of them!





I don’t know if children in my neighbourhood are guising, trick or treating or else – we were away last year for Halloween. Just in case, I have carved a pumpkin, put it on the windowsill and stocked up on sweets and chocolates … If we don’t get any visitors, I’m sure the next door children will help us going through them all! And I hope we won’t get any such visitors* :


And don't worry If I'm a bit quiet for the next few days, I haven't been abducted by young children high on sugar and E numbers, I'm going away for a long weekend!


* pinched from the Glasgow Survival website

dimanche 28 octobre 2007

Spot the difference - Part 2

Je continue ma série "Spot the différence" commencée il y a quelques semaines. Aujourd'hui transport ...

Transports en commun

- Dans le bus, le prix du ticket de bus est calculé au pro rata de la distance parcourue – pratique si on ne prend le bus que pour 2 arrêts (oui, quand il tombe des trombes d’eau, on prend parfois le bus pour 2 arrêts !) Mais on peut aussi acheter des cartes hebdomadaires ou mensuels. En revanche, dans le métro, c’est tarif unique…

- Dans le bus encore, on remercie toujours le chauffeur en descendant : à Manchester c’était « Ta, love », à Sheffield « Cheers, duck » et à Glasgow, c’est « Thanks driver » ou « Thanks son ».


- Il faut être sorti(e) de Polytechnique pour comprendre les tarifs de train. Un même trajet peut couter du simple au double selon la compagnie, la date ou même le jour et l’heure à laquelle vous réservez votre billet et l’âge du capitaine …Et un aller simple ne coute pas la moitié d’un aller retour, ce serait trop simple. Vive la privatisation ...

- On ne composte pas ses billets de train. En revanche, certaines gares ont des barrières de sécurité comme dans le métro (Queen Street et Waverley en particulier). Ce qui peut être pénible quand on sort d’un train bondé et qu’on a une correspondance un peu courte…

- Les trains n’ont pas de numéro, comme en France – « le TGV numéro 2870B à destination de Paris est arrivé voie B». Ici, les trains sont annoncés en fonction de leur heure de départ ou d’arrivée – enfin de l’horaire initialement prévu puisque, je n’apprendrais rien à personne, les trains britanniques sont souvent en retard – « we are sorry to announce that the 18:43 for Manchester is delayed by approximatively 10 minutes ».

- Dans les transports en commun, même bondés, les Brits laissent toujours leur place aux personnes âgées et femmes enceintes – enfin peut être pas à Londres mais d'après mon expérience, partout ailleurs oui…


- Dans de nombreuses grandes villes, on trouve le « Metro » dans les transports en commun, un journal quotidien gratuit. Evidemment, les articles ne sont pas toujours d’une très grande profondeur et les bus ou rames de métro ressemblent souvent à des dépotoirs a la fin de la journée. Mais moi je l’aime bien mon Metro quotidien (et je le ramène chez moi pour le recycler) !



Voiture

- Evidemment, les Britanniques conduisent du "mauvais" côté de la route et le volant est à droite - les pédales par contre sont les mêmes... Mais on s'habitue très vite !

Et l'on voit encore de temps en temps ces voitures à 3 roues qui étaient si pouplaires dans les seventies - les plus célèbres sont les Reliant Robin et elles me rappellent mon premier voyage en Angleterre quand j'étais en 6ème, ma famille d'accueil en avait une!


- On peut conduire accompagné de quelqu’un qui a le permis à partir de 17 ans à condition de placer une « L plate » à l’arrière de la voiture ( L pour Learner). En France, les règles pour la conduite accompagnée sont beaucoup plus strictes.

- Les radars sont annoncés par un panneau et un marquage au sol et il y a beaucoup moins de contrôles mobiles qu’en France. Les pénalités sont les mêmes : 3 points et £60 ou €90 (et j’en sais quelque chose…)



- Le permis est à point ici aussi, sauf que l’on commence avec 0 et que l’on en ajoute au fur et à mesure, arrivé à 12, permis confisqué !

- Le feu passe à l’orange avant de passer au vert.


- Il y a souvent des feux de l’autre coté d’un croisement (il me faudrait une photo...). Ca m’embrouillait beaucoup au début mais je reconnais que c’est pratique si on a un peu dépassé le feu ou quand on est piéton.

- (Presque) toutes les autoroutes sont gratuites.


- Les toilettes sur les aires d’autoroute sont toujours bien entretenues et très propres. En France on a encore des toilettes a la turque souvent dégoutantes. Toutes les services se ressemblent et on y trouve en général un newsagent (marchand de journaux), une chaine de fast food (KFC, Burger King, etc) et une amusement arcade. En France, on a les aires de repos toutes simples avec toilettes et tables de pique nique et parfois un espace de jeux, puis les aires de services avec station service, cafeteria, restaurant et parfois même un hôtel. Et puis on a le haut de gamme, les aires d’autoroute qui organisent des activités pédagogiques ou sportives. Le trajet devient partie intégrante du programme de vacances… Ca on n’a pas ici, l’autoroute est un moyen d’aller de A à B, pas un endroit pour avoir du fun !

- Et pour finir, spécialement pour Mo: une bande d’arrêt d’urgence s’appelle une « hard shoulder » - je n’ai jamais compris pourquoi …

mardi 23 octobre 2007

Langues étrangères

L’année dernière, j’ai commencé à apprendre l’allemand en prenant des cours du soir à l’université de Strathclyde. Apres 20 leçons de 2 heures, je savais dire : je m’appelle Pépette, j’habite à Glasgow et j’ai 29 ans. J’exagère un peu mais on n’avançait vraiment pas vite. Le fait qu’on ait un papi de 75 ans dur d’oreille dans notre classe n’aidait peut être pas… Cette année, pleine d’enthousiasme mais aussi de doutes, je me suis réinscrite au même cours, au niveau supérieur. J’ai été agréablement surprise : même prof mais pas du tout la même classe ! Nous en sommes à peine à la 4ème leçon et nous avons officiellement passé la vitesse supérieure. Hier soir, nous faisions des phrases complètes avec des modaux, des compléments d’objets à l’accusatif et des verbes a particule séparable – sacré progrès et au moins j’ai l’impression d’en avoir pour mon argent!


Ce qui m’a étonné, c’est que j’étais assise à coté d’une italienne qui vit à Glasgow depuis plusieurs années et qui parle très bien anglais, mais elle traduisait toutes les explications de la prof en italien dans ses notes. Durant la pause, elle m’expliquait qu’elle traduit toujours tout en italien, et qu’elle n’assimile pas du tout ce qu’elle lit ou entend en anglais. Cela m’a beaucoup surprise. Bien sûr, lorsque l’on commence à apprendre une langue, on a tendance à traduire mentalement toutes les phrases mais il me semble qu’avec la pratique, et certainement quand on commence à parler la langue couramment, l’étape traduction passe naturellement à la trappe. Je ne me rappelle pas à quel moment, j’ai arrêté de traduire systématiquement en français tout ce que je lisais ou entendait mais il me semble que c’était à peine après quelques semaines ou quelques mois d’immersion complète … Je ne suis vraiment pas une spécialiste de l’apprentissage des langues étrangères et ne me base que sur ma propre expérience mais je serais vraiment intéressée de lire les expériences et opinions de mes lecteurs et lectrices bi- ou multilingues !

lundi 22 octobre 2007

Deil's Cauldron - Comrie, Perthshire

After a busy week at work and finally starting to feel better after my cold, I really felt the need to get out in the fresh air and get some gentle exercise. So, on saturday, undeterred by the clouds and miserable weather, we wraped ourselves up and decided to take a trip to Comrie in Perthshire. It was recently voted the Large Village Britain in Bloom winner by the RHS. Unfortunately, the blooms are now long gone but the village remains very charming and we had a little wander admiring the pretty cottages and little shops along the main street. I've learned that Comrie lies on the Highland Boundary Fault and because it has experienced many minor earthquakes in the past, has been nicknamed the Shakin' Toon.

Woodland paths


We then took a walk up a narrow gorge leading to the Deil's Cauldron (or Devil’s kettle) - a spectacular waterfall. In Gaelic it is Slocha'n Donish and legend has it that it was the favourite haunt of a brownie or water elf called Uris-chidh who enticed victims down into the huge natural pothole. The waterfall plunges through the cauldron and is rather impressive! We really enjoyed walking through woodland paths covered in fallen leaves in vibrant colours, looking at mushrooms (apart from ceps, I can’t recognize them and it was much safer to leave them where they were!) and throwing spiky chestnut husks at each other (we love each other really!).

The banks of Glen Lednock

Deil's Cauldron

We took the long way back to Glasgow, stopping off for a bite to eat at the cosy Munro Inn in Strathyre, driving through beautiful countryside in the Trossachs and enjoying the views over Loch Earn and Loch Lubnaig.

Loch Earn

Came back to Glasgow much refreshed and that nasty cold is definetely forgotten!

jeudi 18 octobre 2007

Sniffle

Apologies for the lack of posts at the moment. I’m not sulking after the English victory at the weekend – but I must confess I’m rather enjoying the fact that the railway workers at the SNCF have decided to go on strike, making it extra difficult for all the English fans to travel to Paris (am I evil, bitter and twisted or what?). However, I feel for Parisians and people actually trying to travel throughout France; I can imagine it’s not much fun for you and I doubt you’ll get much satisfaction or consolation out of the English fans’ misery.


So, as I said, apologies for the lack of posts. It’s this time of year where I keep getting one cold after another despite consuming an insane amount of kiwis and oranges to supplement my Vitamin C intake. I feel like my brain has been wrapped in cotton wool and I’m on my tenth packet of Kleenex since Monday. And as usual when I get one of those very bad colds, I’ve had a really busy week at work which included dealing with visitors from Germany, who I’ve had to entertain in the evenings as well. Ironically, last time we visited them in Germany, I was also run down with a cold. Maybe they’ll think my red nose and intermittent coughing are permanent features – I hope not, although I quite like my current husky voice. To survive this week, I’ve drugged myself up to the eyeballs; I’m writing this post high on Lemsip, Benylin, Strepsils and large amounts of caffeine. If you don’t hear from me again soon, I might have simply overdosed.

vendredi 12 octobre 2007

Allez les Bleus!

Au cas où cela aurait échappé à votre attention, la France a créé la surprise en battant les All Blacks de Nouvelle Zélande samedi dernier en quart de finale de la Coupe du Monde.

Ce qui veut dire, que nos « Dieux du Stade » joueront leur demi finale contre l'Angleterre ce samedi.

Ce qui veut dire aussi que ça pourrait être la guerre à la maison entre mon Anglais de Petit Chimiste et yours truly… Mais le monsieur n’est pas très patriote (en d’autres temps il aurait certainement été pendu pour haute trahison vu tout ce que j’entends sur la famille royale !) et soutiendra donc la France à mes cotés. Ainsi que j’en suis sure le public écossais qui soutient toujours ardemment les opposants de l’Angleterre !

Ce match tout le monde en parle ici, mais plutôt que les règles complexes du sport, ce qui retient l'attention du public féminin, c'est bien sûr, les joueurs et leurs remarquables physiques! Apparemment, c'est le caveman, Sébastien Chabal, qui rend les Françaises weak at the knees alors que les Anglaises, elles, lui préfèrent le physique plus classique de Jonny Wilkinson ...

En ce qui me concerne, Sébastien, non pas trop. D'ailleurs Sébastien, si tu me lis, attache moi cette tignasse, ça doit être un enfer à démeler... Et Jonny, vraiment trop public school pour moi. Mais je vous avoue que j'ai un faible pour Frédéric Michalak et je suis prête à lui pardonner toutes ses erreurs et ses transformations ratées (ben oui, je suis un peu quand même!).

Et vous mesdames, qui sera l'objet de votre attention ce samedi soir?

vendredi 5 octobre 2007

Guess who's in the who's who?


Tourist boards always like to tell you about their famous residents. In Glasgow, we seem to have more than our fair share! Prime minister, Gordon Brown, comedian Billy Connolly, designer and architect Charles Rennie Mackintosh, actors Robert Carlyle and James McAvoy (aahhh James…) or footballer and manger Sir Alex Ferguson …you can find a couple of lists here and there.


But the already long list has just been extended this week when it was discovered that one of America’s most famous multi-millionaire was actually born in Glasgow …

Guess who? Answers on a post card or in the comment box as usual.


I give you an extra clue: his much poorer and funnier nephew is just as famous as he is…

jeudi 4 octobre 2007

What is going on with Scottish sports at the moment?

It all started with the national football team beating France in a Euro 2008 qualifier a few weeks ago. Then on Tuesday night, Rangers beat Lyon in a Champion’s league qualifier. Again on French soil. And last night, Celtic managed to get a win over AC Milan at Celtic Park; AC Milan who are after all the current European Champion. No mean feat …

Even in the rugby they are doing very well, qualifying for the quarter final of the World Cup.

Well done Scotland! I know those last years have been tough on the sport front - you deserve it!

But this is not doing any good to my beauty sleep with celebrations going on in the flats around me practically every night at the moment!

mercredi 3 octobre 2007

Les chaussettes de l'archiduchesse sont-elles sèches?

Visiblement, le problème du séchage de linge cause pas mal d’émoi parmi mes lectrices!

Comme le faisait remarquer Pascale, le séchage en extérieur est plutôt risqué. A moins de passer sa journée à la fenêtre, se préparant à piquer un sprint pour lever son linge à la moindre goutte d’eau. Ca demande une grande confiance dans les prévisions météo ou une bonne dose d’inconscience. Perso, je ne risque que les draps, principalement parce que je n’ai pas la place de les faire sécher dedans ! Dans les tenements, on partage la corde à linge avec les voisins dans le back green. Nous profitons donc régulièrement des étalages de petites culottes de la voisine pas trop pudique …


Drying green (sans petites culottes)

Les propriétaires de maison portent en général leur choix sur une "whirligig" – genre de toile d’araignée giratoire sur pied, pour une photo allez voir chez Mo – drôlement plus perfectionné que la corde à linge de base et d’après Mo d’une efficacité remarquable…


L’alternative bien sûr, c’est le séchage en intérieur. Option sèche-linge électrique presque obligatoire l’hiver sinon le linge met des mois à sécher et finit par sentir le champignon des bois… Mais bon à l’heure de l’eco-friendliness, on essaie d’éviter ou au moins de limiter !

Reste donc le « tancarville » auquel, je pense, Mathilde faisait allusion. Et alors, les Brits ils sont forts, il y a du choix, je peux vous dire :

- la version mini accrochée au radiateur ou au dessus de la porte (bien pour les chaussettes et sous vêtements, après y a plus vraiment la place),

- la version paravent pas trop pratique et qui ne tient jamais debout - très à la mode il y a 5 ou 6 ans, £1 chez Poundstretcher, maintenant j’en vois moins et c'est tant mieux,


- la version table sur laquelle tu peux à peine mettre 2 tee- shirts et 3 pulls,




- le modèle au dessus, la version étagères pas trop pratique pour les pantalons,



- et puis la version déployée à plusieurs niveaux (les professionnels l’appellent eagle je crois), la Rolls Royce du genre se trouve chez nos amis suédois … Moi ma version préférée, c’est le séchoir pliable croisé (voir photo). J’ai toute une technique pour y faire sécher le maximum possible mais je vais en rester là avant de me faire recruter par le Women Institute !


Et vous vous séchez comment ?